Encadrement

La Mongolie est un pays ou il est difficile de voyager seul, à cause de la langue et du manque de repères classiques (signalisation, transports en commun…). Votre voyage est donc souvent encadré par des locaux, meilleure porte d’entrée sur la culture d’un pays. Ce sont eux qui vont vous permettre de partir à la découverte de nos grandes steppes, montagnes et désert, de notre histoire et notre culture, et aussi de vous rapprocher des familles nomades en vous apprenant comment vous comporter, et en vous aidant à communiquer. Ils mettront tout en œuvre pour vous faire voyager dans de bonnes conditions et vous faire aimer notre pays. Enfin, c’est en partie parce qu’il est toujours nécessaire d’avoir ces deux accompagnateurs locaux à vos côtés que le prix d’un voyage en Mongolie reste supérieur à d’autres destinations plus touristiques. Mais c’est aussi grâce à eux que les voyages en Mongolie dégagent des sentiments humains profonds que l’on ne trouve que rarement ailleurs, et restent inoubliables…

Les guides sont pour la plupart des jeunes étudiants en langue, faute de formation existante pour ce métier ; ils sont donc interprètes avant tout. Souvent de la ville, ils ne connaissent pas nécessairement bien le mode de vie traditionnel des éleveurs nomades. L’expérience acquise et leur complémentarité avec un chauffeur souvent plus âgé et connaissant la campagne leur permet cependant d’être d’intéressant compagnon de voyage. De plus, les Mongols sont par nature modestes et introvertis ; n’hésitez pas à leur poser des questions, ils savent souvent plus de choses que ce qu’ils ne disent.
Les chauffeurs paraissent l’élément indispensable a un voyage en steppe, les conditions étant difficiles : mauvaises routes, signalisation inexistante, connaissance de la mécanique indispensable… ils sont souvent chauffeur de métier, et originaire de la campagne pour connaître les routes et savoir se repérer. Il faut toutefois garder a l’esprit que le voyage ici se fait autrement ; il est de coutume d’aller d’un point a l’autre en demandant son chemin aux nomades croisés, faute de cartes fiables et d’autres moyens de repérage trop coûteux (GPS). Ces rencontres font partie du voyage et servent régulièrement de prétexte à une invitation sous la yourte, au même titre que les arrêts mécaniques réguliers. De même, il est bon de savoir qu’une question qui nous vient toujours trouve très peu de résonance auprès des Mongols : quand est ce qu’on arrive ? Vos chauffeurs savent la plupart du temps combien de kilomètres vous avez a parcourir, et le temps approximatif que cela demande. Mais y répondre revient à mettre les esprits au défi et est porteur de malchance ; qui sait ce qui va arriver en route ? Profitez de la beauté de la route en lâchant prise sur ces questions reste la meilleure manière d’apprécier le voyage.
Beaucoup de voyage de groupe requiert les services d’un cuisinier. Sans vouloir répéter ce que nous avons dit pour la restauration, nous rappellerons juste ici que faire des repas équilibrés et diversifiés chaque jour est difficile à la campagne. Aussi, les conditions de préparation d’un repas en steppe (petit gaz, vent, dehors…) demande du temps pour qu’il soit prêt. Encore une fois, patience…
Les accompagnateurs équestre, chamelier et autres ne sont pas des professionnels comme nous l’entendons, mais souvent des personnes de la famille (ou en lien avec) où nous avons pris les bêtes. Ils savent comment s’en occuper et sont là pour cela ; à vous de demander conseils si besoin est, et surtout de leur faire confiance et suivre ces conseils !